La réduction de l’empreinte carbone est un mélange de solutions techniques et d’évolutions comportementales. Le récent photoreportage du parc éolien de Chouy, dans les Hauts-de-France, en est une bonne illustration. Train et covoiturage sans oublier les transports en commun ont permis au photographe ambulant de limiter astucieusement ses émissions.

Train et covoiturage mais aussi métro et bagages…

Il est n’est pas aisé de se rendre à vélo sur un parc éolien. De surcroit lorsque celui-ci à 500km à vol d’oiseau de la ville de départ du vélo-photographe. Pour ce photoreportage, c’est en train qu’a été parcouru la grande majorité du chemin. Arrivée à la gare Champagne-Ardennes TGV, la pesante valise du photographe ambulant rejoint le coffre d’une voiture. Celle du chef de projet de l’entreprise WPD, qui a porté le projet de développement des 6 éoliennes du parc éolien de Chouy.

L’avantage du covoiturage pour les derniers km

Nous quittons désormais le domaine de la technique et glissons sur le, trop souvent négligé, levier comportemental. Il suffit en effet d’une seule personne en plus dans sa voiture pour diviser par deux les émissions de CO2 d’un trajet. A l’heure où la mobilité électrique se généralise, le covoiturage est une alternative très efficiente de « s’éco-mouvoir ». Avec un véhicule d’occasion, aucune nouvelles ressources/terres rares ne sont extraites. Le conducteur est aussi récompensé autant par la compensation financière que l’énergie positive d’avoir aidé d’autres voyageuses et voyageurs.

Le reste de la mission se déroule sans encombres avec de pittoresques découvertes comme les abbayes Longpont, Soissons ou les dunes et eaux cristallines du Lagon Bleu. Ce dernier endroit est en réalité un restaurant et un lieu de pêche à la fois. Il est érigé sur le le site de l’ancienne mine d’extraction de sable verrier. Des riverains, exploitants et des élus étaient présent.e.s pendant une bonne partie de la matinée lors du coupé de ruban, des discours, et de la collation.

Le covoiturage en direction de Paris permet encore à des employé.e.s de WPD de se déplacer « utile ». Le photographe ambulant saute de la voiture porte de Bercy pour passer la nuit en Ile-de-France. Réduire son empreinte s’est aussi accepter d’adapter sa date de retour en fonction des aléas.

L’adhésion des parties prenantes est essentielle

Sur ce dernier paramètre, la disponibilité de train est importante (et limitée lors d’un week-end ensoleillé de trois jours ;-). La flexibilité des membres de la famille est alors un aspect capital dans ce projet de réduction d’empreinte. En effet, le covoiturage-train-photographe n’arrivera chez lui que vers 15h le samedi, c’est à dire un peu plus de 48h après son départ en reportage le jeudi précédent.

Comme énoncé plus haut, des outils et moyens techniques peuvent contribuer significativement à la réduction des émissions de CO2. Les aspects comportementaux et familiaux ont aussi leur importance. Cela-dit, ces efforts ne serviraient à rien sans la compréhension et le concours positif du donneur d’ordre. Le photographe souhaite ici remercier les équipes de WPD pour leur ouverture d’esprit et énergie à dépasser les contraintes relatives à la réduction de l’empreinte carbone. Le photographe vous est reconnaissant de garder le « sens » au coeur de cette collaboration réussie.

21 kgCO2equiv.

Estimations émissions CO2 relatives au transport: 21kg  dont covoiturage (81%) – train (18%) – transports communs (1%) pour 49h de durée de mission (domicile-domicile). C’est à dire près de 5 fois moins qu’un trajet seul en voiture (hypothèses 110g/km générant l’équivalent de 100kg de C02).

Sources: SNCF, STAR, RATP, données constructeurs automobiles

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Le photographe ambulant sillonne la métropole rennaise à vélo. Il parcourt aussi, en auto cette fois, des contrées plus éloignées pour mettre en lumière l’engagement. Celui des femmes, des hommes, des organisations et des territoires.

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