L’arrivée récente de l’intelligence artificielle (IA) dans le quotidien de millions d’humains n’en finit pas de faire parler d’elle. A chaque nouvelle version de l’algorithme, l’amusement et la crédulité laissent place à la circonspection ou l’inquiétude . Si les résultats proposés aux utilisateurs peuvent sembler « magiques » il faut rappeler que l’IA repose sur une consommation massive et continue de ressources.
il faut rappeler que l’IA repose sur une consommation massive et continue de ressources.
L’électricité tout d’abord pour alimenter la « réflexion » cybernétique. Mais, s’il est possible d’utiliser des sources renouvelables comme le soleil ou le vent, l’IA rencontre une autre limite: la consommation d’eau. Une récente étude des universités étasuniennes de Riverside et Arlington explique ainsi que l’IA est un colosse à la soif inextinguible.
Entre consommation d’énergie ou d’eau, les auteurs reconnaissent qu’il est difficile de trouver un optimum. En effet si l’énergie solaire est abondante en pleine journée, le niveau de température ambiante l’est aussi. Cela entraîne alors une plus importante consommation d’eau pour assurer le bon refroidissement des serveurs des super calculateurs de Google BARD ou Chat GPT.
Le conflit d’usage avec les besoins humains sont clairs et appelés à se multiplier. Outre les besoins physiologiques de l’espèce humaine, l’impact de l’IA est appelé à se ressentir sur nombre de professions.
Le comble étant que, pour sa mise au point, l’algorithme s’est nourri de contenus de nombre d’artistes et d’auteurs bien réels, eux.
Nombre de métiers dits « créatifs » (photographe, graphiste, illustrateur, auteur.e…) sont ainsi dans le collimateur des sites ou plateformes permettant la production automatisée de contenus visuels ou éditoriaux. Le comble étant que, pour sa mise au point, l’algorithme s’est nourri de contenus de nombre d’artistes et d’auteurs bien réels, eux.
N’assisterions nous pas à un pi(IA)llage à grande échelle des ressources aussi bien matérielles qu’artistiques ou intellectuelles ? La question reste ouverte en attendant (ou pas) la singularité technologique annoncée…
Ce texte est extrait de l’éditorial de la lettre d’information saisonnière du photographe ambulant Dans la roue #9 – été 2023. Abonnez-vous pour recevoir la prochaine édition 😉
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