#agirmaintenant : l’exposition

agir

verbe intransitif 1. Faire qqch., avoir une activité qui transforme plus ou moins ce qui est. Se comporter dans l’action de telle ou telle manière. Il a bien, mal agi envers eux. Agir au nom de qqn (➙ agent). 2. (choses) Produire un effet sensible, exercer une action, une influence réelle. ➙ influer, opérer. Le remède n’agit plus.

maintenant ​​​

adverbe 1. Dans le temps actuel, au moment présent. ➙ actuellement, à présent. C’est maintenant ou jamais. À partir du moment présent (+ futur). Maintenant, tout ira bien. Dès maintenant. À partir de maintenant. ➙ désormais. Maintenant que locution conjonctive (+ indicatif) : à présent que, en ce moment où.
Face au dérèglement climatique, le photographe ambulant a décidé d'agirmaintenant. C'est très logiquement que cette formule devient l'intitulé de sa première exposition publique. Un récit en images illustrant la mise en mouvement d'individus qui se produit déjà, ici et maintenant, en Bretagne, en France. Une dynamique positive et porteuse d'espoir couvrant des thèmes variés et atypiques.

Note d’intention :

#agirmaintenant (face à l’urgence climatique) est la formule sur laquelle repose la démarche du photographe ambulant. Depuis maintenant plus de 50 ans(1), des informations et données scientifiques sont publiées, des feuilles de route sont rédigées. Cependant le passage à l’action tarde à se concrétiser…

La situation est complexe et elle continuera de le devenir à mesure que seront repoussés les nécessaires changements d’habitudes et de comportements qui doivent prévaloir à tous les étages de nos sociétés : états, entreprises, institutions et individus.

Il s’agit, d’inscrire la trajectoire des humains et celle des êtres vivants dans un récit différent qui existe déjà en certains lieux de la planète.

Une redistribution des rôles pour cette nouvelle représentation (et non définitive, espérons-le…) où le tonnerre d’applaudissements et les rappels du public seront remplacés par les gigatonnes de CO2 intentionnellement laissées sous terre afin de rester sous la barre des 1,5 degrés Celsius. Plus cette quantité non-utilisée sera grande, plus le triomphe de l’Humanité sera assourdissant !

L’objectif du photographe ambulant est de faire cohabiter réduction de l’empreinte carbone avec le développement d’une activité artisanale de subsistance. Réduire tout d’abord et transformer les contraintes afférentes à cette trajectoire frugale en nouvelles ressources et opportunités. Ces dernières permettant de boucler les fins de mois de l’économie familiale.

Pour sa première exposition publique, le projet du photographe ambulant est simple. Montrer à voir des paysages, situations, personnes au travers de clichés photographiques. Ensuite, et grâce à la légende, rappeler la relation avec l’intitulé #agirmaintenant.

IMPORTANT : il est essentiel pour le vélo photographe de rappeler que son dessein ne consiste, en aucune manière, à donner des leçons en matière d’écologie ou de savoir-être. Non. Il s’agit du point de vue subjectif et partial un homme quarantenaire « occidental » alors que débute la 2ème décennie du 21ème siècle après J.C.

(1) Publication en 1972 du rapport Meadows « Les limites à la croissance »
Mise en abîme paysagère - en haut : parc éolien et silos à l'horizon - en bas : lesdits silos encadrant l'aérogénérateur - à la frontière entre l'Oise et la Somme - novembre 2021
Mise en abîme paysagère - en haut : parc éolien et silos à l'horizon - en bas : lesdits silos encadrant l'aérogénérateur - à la frontière entre l'Oise et la Somme - novembre 2021

Énergie – l’impact des réalisations humaines

Pour parcourir les longues distances qui le séparent des plaines des Hauts-de-France, le photographe ambulant troque son vélo pour un véhicule thermique. Le temps d’un road-trip entre plusieurs parcs éoliens, il lui faut trouver, pour chaque site, la signature paysagère de ces grandes « dames blanches » sur leur territoire.

Les éoliennes, il est vrai, marquent l’environnement qui les entoure. Cependant, toute réalisation humaine entraine un impact, direct ou indirect sur le système « terre », et ce à court ou long terme : le bruit et la perte de biodiversité liés à un axe routier, l’émergence de silos ou entrepôts mesurant près de 50m de haut sont-ils, eux, sans incidence ?

A chaque fois, il peut être pertinent de juger (aussi objectivement que possible) les « pour » et les « contre », de s’interroger sur la fonction des ouvrages en concernés et les bénéfices qu’ils rapportent à la communauté en termes écologiques, sociaux et économiques.

C’est par ce qu’une autoroute permet de gagner du temps dans les trajets quotidiens ou assure une meilleure sécurité à l’étudiant.e. qui rentre chez ses parents, que les riverains et les habitants d’un territoire ne remarque plus les 2x2voies qui barrent la campagne de leur territoire et les obligent parfois à modifier leur itinéraire. De la même manière, un phare permet de ramener les marins sains et sauf au port. On en trouve même sur des cartes postales !

Dans le cas de l’énergie, renouvelable ou pas, c’est aussi cette question qu’il est bon de se poser, quels avantages immédiats pour soi, et à plus long terme pour les générations à venir. Un des enjeux actuels est de développer un sens de la responsabilité individuelle et collective qui s’inscrive dans un récit de vie plus frugal, aux habitudes et comportements changés. Si nous réduisons notre soif d’énergie, si nous utilisons les ressources existantes de manière plus efficaces et plus justement réparties, alors il peut être envisageable de fonder une politique énergétique sur un bouquet de ressources renouvelables et décentralisées.

Pour aller plus loin...

Le vélo photographe a ainsi décidé d’ #agirmaintenant. Agir face à l’urgence climatique pour rendre visible et concret le récit alternatif d’une société plus sobre et résiliente. L’objectif est de faire cohabiter la réduction de l’empreinte carbone avec le développement d’une activité artisanale de subsistance. Limiter tout d’abord et transformer les contraintes afférentes à cette trajectoire frugale en de nouvelles ressources et opportunités. Ces dernières permettant de boucler les fins de mois de l’économie familiale.

Le photographe ambulant sillonne la métropole rennaise à vélo, et en auto cette fois, mais aussi des contrées plus éloignées. Son intention, sa source d’inspiration sont de mettre en lumière l’engagement des femmes, des hommes, des organisations et des territoires. En choisissant le photographe ambulant, vous faites appel à un professionnel concerné et pleinement impliqué dans la transition, qu’elle soit énergétique ou sociétale. Le photographe ambulant est lauréat des ECO DEFIS 2021-2022 (2).

(2) Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le dossier de candidature aux éco-défis, imprimé et disponible sur le lieu de l’exposition.

Pour révéler l’engagement et construire un récit par l’image, le photographe ambulant ne compte pas ses heures. Si vous souhaitez soutenir sa démarche et son travail sous la forme d’un don régulier, du montant et de la fréquence de votre choix : accéder au compte Liberapay du photographe ambulant